
KINSHASA-Dans un communiqué rendu public ce jour, le Cabinet du maître Georges Kapiamba, représentant légal de la société audiovisuelle Divo International, a tenu à apporter des clarifications fermes face aux accusations relayées par certains médias à propos de la production du documentaire consacré à la guerre de Six Jours à Kisangani.
Le film, qui retrace les événements tragiques survenus en juin 2000 dans la ville de Kisangani lors des affrontements entre troupes rwandaises et ougandaises, a été salué pour sa qualité et son engagement mémoriel. Toutefois, ces dernières semaines, des rumeurs mettant en cause la régularité contractuelle du projet et la gestion financière de la production ont circulé, poussant les avocats de Divo International à rétablir les faits.
Une production conforme aux règles
Selon maître Georges Kapiamba, avocat principal du cabinet éponyme, le contrat de production a été établi dans le strict respect des lois en vigueur, avec toutes les autorisations requises, y compris l’Avis de Non-Objection (ANO). « Le documentaire a été produit, livré et diffusé dans le cadre légal, après intégration des remarques de différentes parties prenantes, ce qui a d’ailleurs justifié un allongement du délai de livraison », précise-t-il.
Une erreur administrative gérée avec intégrité
L’une des critiques portait sur une prétendue irrégularité financière. Or, le Cabinet Kapiamba explique qu’il s’agissait d’une erreur de double paiement initiée par le client FRiVAO. Cette erreur, identifiée en interne par les services financiers de Divo International, a été immédiatement signalée dès janvier 2025. Le remboursement intégral a été effectué dans la foulée. « Ce geste démontre une rare probité et un professionnalisme exemplaire », souligne maître Kapiamba.
Une œuvre saluée et reconnue
Outre la qualité technique du film — fruit de collaborations avec des équipes venues de France et des États-Unis — le projet a été accompagné d’un important dispositif de communication et d’un événement de lancement. Le documentaire est aujourd’hui sélectionné dans plusieurs festivals internationaux. Le client FRiVAO a d’ailleurs officiellement adressé ses remerciements à Divo International pour « la qualité exceptionnelle du documentaire » et reconnu que l’erreur de paiement résultait de ses propres procédures internes.
Une réputation à défendre
Le Cabinet Kapiamba déplore une tentative de « diffamation sans fondement factuel ni juridique » et se réserve le droit d’engager des poursuites contre les auteurs de ces allégations. « Tous les documents pertinents – contrats, preuves de remboursement, correspondances – ont été transmis aux autorités compétentes », rappelle l’avocat.
Une entreprise au service de la mémoire collective
Fondée en 2002 à Kinshasa, Divo International s’est imposée comme une référence dans la production de contenus à fort impact social. Son engagement pour la valorisation des récits congolais s’inscrit dans une démarche artistique et mémorielle saluée tant au niveau national qu’international.
Le Cabinet Kapiamba invite les médias et le public à faire preuve de discernement et à soutenir les initiatives culturelles qui œuvrent à préserver la mémoire des tragédies ayant marqué l’histoire du pays.
© CongoForum – Daniel Aloterembi, 28.06.25
Image – source: Actualité.cd