GOMA – Le sénateur Modeste Bahati Lukwebo, deuxième vice-président du Sénat et autorité morale de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), a rassuré les membres, cadres et sympathisants de l’AFDC-A que son parti continuera de « travailler dur pour le bien-être du peuple congolais ». Il s’est exprimé lors d’une rencontre avec la presse le 20 août 2024 à Goma.
Le professeur Lukwebo a précisé qu’il est en transit au chef-lieu de la province du Nord Kivu en partance pour Bukavu dans une mission d’écoute, son fief électoral au Sud-Kivu. Il a exprimé l’espoir qu’à partir de Luanda, la population congolaise puisse entrevoir une paix durable.
Accueilli par une foule nombreuse de membres, cadres et sympathisants de l’AFDC-A, venus saluer son arrivée, il a dit: « Notre souhait est de mettre fin à cette guerre. Nous suivons de près la gestion de la situation par le gouvernement, mais nous pensons que des perspectives commencent à s’ouvrir. Nous espérons qu’à partir de Luanda, nous pourrons voir une lueur d’espoir permettant à la paix de revenir et aux populations de se remettre au travail ».
« Bien que de nombreuses promesses aient été faites à une population longtemps meurtrie, les Congolais doivent continuer à faire confiance à leurs élus.
C’est vrai que les promesses des élus sont nombreuses, mais il faut toujours faire une distinction. Il y a ceux qui promettent sans rien réaliser. Mais si nous sommes toujours aux affaires, c’est parce que la population continue à nous faire confiance, à l’AFDC-A. Là où nous avons une parcelle de pouvoir, nous assumons correctement nos responsabilités. Même si, lors de la répartition des responsabilités au sein du gouvernement actuel, l’AFDC-A n’a pas obtenu la place qui lui revenait en fonction de son poids politique, cela ne nous empêche pas de continuer à travailler. Nous souhaitons qu’il soit tenu compte de notre poids politique pour que, partout où nous avons une part de pouvoir, nous puissions mettre en place des mécanismes pour une bonne application de notre projet de société : la social-démocratie, la paix durable, le développement et le changement des mentalités », a ajouté le sénateur.
La rentrée parlementaire est fixée au 15 septembre prochain, conformément au règlement intérieur du Sénat. Les députés nationaux et les sénateurs disposent de trois mois de vacances parlementaires, dont un mois à passer dans leurs circonscriptions électorales pour œuvrer à la résolution des problèmes qui affectent leurs électeurs.
© CongoForum – Paulin Munyagala, 21.08.24
Image – source: presse congolaise